En 2025, 32 entreprises agricoles situées dans 24 municipalités de la Montérégie, dont certaines de la MRC d’Acton, s’engageront à mettre en œuvre divers aménagements agroenvironnementaux qui auront un impact réel sur l’environnement et la qualité de vie de leurs concitoyens.
« Les producteurs agricoles participant au programme ALUS Montérégie prouvent jour après jour qu’agriculture et environnement peuvent avancer main dans la main. Chaque projet ALUS est une preuve concrète que nous pouvons améliorer nos écosystèmes et favoriser la biodiversité », affirme Julien Pagé, 1er vice-président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie et président du comité ALUS Montérégie.
Ces projets incluent la création de bandes riveraines élargies, de haies multifonctionnelles, d’îlots de biodiversité, de bandes et de prés fleuris pour pollinisateurs ainsi que la mise en place de parcelles destinées à la fauche retardée du foin pour les oiseaux champêtres.
« En aménageant des milieux favorables à la faune et à la flore, nous renforçons la résilience de nos fermes et de nos collectivités face aux changements climatiques. Ces gestes d’aujourd’hui sont des investissements durables pour les générations de demain », conclut M. Pagé.
Pour soutenir ces nouveaux projets, plus de 53 000 $ en rétributions financières seront versés aux entreprises participantes sur cinq ans. En parallèle, ALUS Montérégie s’engage à pérenniser les aménagements existants : les ententes de conservation établies en 2020, couvrant 12,42 hectares, sont reconduites pour cinq ans, ce qui représente un investissement supplémentaire de près de 40 000 $ sur cette période pour en assurer le maintien.
« ALUS Montérégie est la première collectivité ALUS à avoir vu le jour au Québec et elle continue de croître année après année. Les producteurs agricoles qui participent au programme jouent un rôle essentiel dans la protection de la nature et la lutte contre certains des enjeux les plus pressants de notre époque, comme la perte de biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques. Grâce à leur engagement, des écosystèmes tels que des bandes riveraines, des milieux humides, des prairies indigènes et des boisés sont restaurés et protégés, au bénéfice de la faune, de la flore et des collectivités », mentionne Jordan Sinclair, directrice générale d’ALUS.
Ce projet est rendu possible grâce à l’accompagnement et au soutien financier de la Stratégie bioalimentaire Montérégie.