Pour la jeune autrice, c’était au départ un projet de pandémie, comme plusieurs en ont eu, question de passer le temps. Cependant, ce qui n’était que quelques lignes et quelques séances d’écriture est très vite devenu un projet bien concret et passionnant pour la Valoise. « J’avais 17 ans et j’étais au cégep et je me suis jointe à un groupe en ligne de lecteurs de romans noirs. Je me suis vraiment prise de passion pour ce type de livres et je me suis alors lancé le défi d’écrire une scène. J’ai écrit le premier jet d’une scène dans laquelle un enfant de 8 ans est témoin de la violence de son père envers sa mère. Ensuite, j’ai peaufiné cette scène plusieurs fois et c’est devenu la prémisse de mon roman », indique Maéva Bisaillon, qui étudie à l’Université de Sherbrooke en adaptation scolaire.
Près de deux ans plus tard, avec un manuscrit de 380 pages, elle a poursuivi son projet en faisant lire son roman à un groupe de lecteurs et en entamant l’étape de la réécriture pendant environ un an et demi. « Les gens ne croyaient pas trop en mon projet au départ, mais de plus en plus, en me voyant aller, c’est devenu de plus en plus crédible à leurs yeux. » En effet, l’autrice a contacté une maison d’édition en janvier – la seule qu’elle a contactée – qui a accepté assez rapidement de la publier. Maéva a même fait effectuer une révision indépendante de son manuscrit.
« Maintenant, je ne vis que pour l’écriture, j’aime trop écrire. J’ai déjà un deuxième roman très bien entamé », conclut Maéva Bisaillon.
Le roman L’ivresse d’un trauma (Les éditions de l’Apothéose) sera d’ailleurs disponible dans plus de 22 librairies, dont des Buropro Citation à Saint-Hyacinthe, Granby et Beloeil. Maéva Bisaillon sera aussi au Salon du livre de Montréal en novembre.