L’Érablière Au bec sucré, à Valcourt, a ouvert ses portes le 1er mars et accueillera les visiteurs jusqu’au lundi de Pâques, le 21 avril. Les érables ont également commencé à être entaillés cette semaine
« Nous sommes ouverts sept jours sur sept et les fins de semaine sont déjà complètes. Beaucoup de familles ont aussi profité de la relâche pour passer chez nous. D’année en année, la demande est toujours plus grande », s’est réjouie la copropriétaire Madeleine Roberge, qui, dès janvier, avait reçu des appels pour des réservations de groupes. Elle s’assure néanmoins de faire des suivis pour combler les places qui peuvent se libérer. Il semblerait que la hausse des prix reliée au coût des aliments qui monte en flèche ne décourage pas les visiteurs. Les employés sont aussi de retour au fil des ans, principalement des étudiants et des retraités.
Les portes de la Cabane aux 3 érables, à Lefebvre, sont ouvertes depuis le 8 mars. Le téléphone a aussi recommencé à sonner en janvier, mais les réservations se sont plutôt accentuées un peu avant la relâche puisque la fête de Pâques sera célébrée plus tard cette année. Les repas sont servis pour le dîner et le souper les samedis et seulement le midi les dimanches, dans la salle de 138 places. Malgré la hausse des prix des denrées, les prix sont restés les mêmes cette année, a mentionné la gérante, Jacinthe Hébert.
Départ en douceur
À l’Érablière Délices du printemps, à Sainte-Christine, qui vend des produits de l’érable de base tels que de la tire, du beurre et des cornets, l’eau d’érable s’est pointé le bout du nez le 28 février et a recommencé à couler dans la nuit du 6 mars, en raison du temps doux.
« La saison est plus tardive, car l’hiver est arrivé plus tard. Ça commence en douceur. Nous n’avons pas encore commencé notre sirop, alors que l’an passé, nous avions la moitié de la production de faite à cette même date. J’espère juste qu’il ne fera pas chaud trop vite, car les gens ne sont pas encore en mode cabane à sucre. Les commandes pour nos produits commencent à entrer tranquillement », a expliqué la copropriétaire Martine Chagnon, qui travaille avec son conjoint Réal Dubois. Ils entaillent chaque année 6000 érables sur tubulures.
La production s’est aussi faite attendre aux Délices MG, à Roxton Falls. Les copropriétaires, Marie-Andrée Gauthier et Mathieu Gagné, ont terminé d’entailler il y a environ trois semaines. « S’il y a encore des gelées, nous pourrons avoir une bonne saison », indique Mme Gauthier. Leurs produits sont disponibles sur place sur rendez-vous et sur le site Web de l’entreprise.
L’Érablière Guilbert, à Sainte-Christine, est un peu plus en avance alors qu’elle a commencé à faire bouillir son eau d’érable avant la relâche. Toutefois, l’an passé, la production avait débuté le 19 février. Aussi, bien que la nuit du 6 mars ait été chaude, les érables ne coulaient pas abondamment. « Ça devrait bien aller tout de même. C’est simplement parce qu’il y a eu beaucoup de neige », souligne la propriétaire Johanne Guilbert. Cette dernière vient aussi de s’installer aux Galeries St-Hyacinthe pour y vendre ses produits jusqu’au samedi saint, le 19 avril. Les produits de l’érablière se trouvent aussi dans des épiceries à Saint- Hyacinthe et à Acton Vale et au marché public à Drummondville.