Il s’agit de deux producteurs agricoles : Jocelyn Deslandes, copropriétaire du Vignoble Coteau des Artisans, et Christian Peiry, qui possède la Ferme Moleson.
Rappelons que le poste est vacant depuis que le conseiller Benoit Fournier est devenu maire en octobre 2024 à la suite du décès de l’ancien maire, Michel Côté, en juin. L’élection se tiendra le 9 février.
Jocelyn Deslandes est natif de Béthanie et il connaît donc la municipalité comme le fond de sa poche. Son grand-père, Évangéliste Deslandes, a d’ailleurs participé à la construction de l’école. Il a quitté quelques années le village pour devenir propriétaire de l’Ébénisterie La Vieille Forge à Saint-Joachim-de-Shefford pendant 17 ans, puis est revenu à Béthanie en 2006 pour y construire le Vignoble Coteau des Artisans avec sa conjointe Karine Lamoureux. Son but était de dynamiser son village natal.
M. Deslandes a décidé de se porter candidat puisqu’il est convaincu que son expérience comme entrepreneur depuis 27 ans peut apporter des bienfaits à la municipalité. « Je souhaite apporter une vision différente, et toute mon expertise acquise dans la construction, dans l’agrotourisme et dans l’entrepreneuriat peut aider à faire évoluer les dossiers de notre municipalité, a-t-il déclaré. Je souhaite être le porte-voix des citoyens et des agriculteurs pour apporter des changements positifs et faire une différence qui l’est tout autant. »
Pour lui, la tenue d’une élection est bénéfique puisque qu’il n’y a pas de candidats désignés par scrutin à Béthanie depuis des années. Peu importe qui remportera l’élection, il est certain que les citoyens en sortiront gagnants.
Christian Peiry sollicite également la confiance de la population. Le producteur laitier, qui vit à Béthanie depuis 45 ans, songeait déjà depuis la dernière élection municipale en 2021 à se présenter, mais il manquait de temps. Maintenant que ses enfants ont commencé à prendre la relève sur la ferme, il peut saisir l’occasion de s’impliquer. « Je ne me présente pas comme candidat pour tout changer, mais simplement pour que les producteurs agricoles soient encore plus représentés au conseil et pour continuer de favoriser la cohabitation entre les milieux agricole et urbain », a-t-il affirmé.