15 janvier 2025 - 07:00
Dans l’attente d’un dénouement positif
Les équipes M18 d’Acton Vale n’ont pas fait une croix sur les séries
Par: Annie Gagnon

Les trois équipes M18 d’Acton Vale avaient été exclues du Tournoi national de hockey midget de Drummondville où elles ont connaissent habituellement de beaux succès. Photothèque | La Pensée ©

Les trois formations M18 d’Acton Vale qui ont été écartés du Tournoi midget de Drummondville espèrent toujours voir les dirigeants de la Ligue Bois-Francs prendre la décision de leur permettre de participer aux séries éliminatoires. Au moment d’écrire ces lignes, aucune décision n’avait encore été prise dans ce dossier controversé, mais une réunion des instances de la Ligue devait avoir lieu le 14 janvier. Il y a tout lieu de croire que le sujet des sanctions imposées aux équipes valoises y être discuté.

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Rappelons que les trois équipes concernées doivent leur exclusion du tournoi et des séries pour avoir refusé de modifier la composition de leurs équipes jugées trop fortes aux yeux de l’Association de hockey mineur de Drummondville (AHMD).

Ces décisions ont mis le feu aux poudres. Le 30 décembre, les gérants des trois équipes M18 valoises ont adressé conjointement une mise en demeure à l’organisation du tournoi M18 de Drummondville afin de réclamer leur réintégration.

« L’exclusion de nos équipes en date du 16 décembre empêche ces équipes de s’inscrire à un autre tournoi. Les parents et les joueurs ont déjà demandé des congés et ont déjà déboursé des sommes d’argent pour participer à votre tournoi. Mais au-delà de ces préjudices financiers, vous empêchez 36 joueurs de hockey récréatif de jouer au hockey, ce qui va à l’encontre même de votre mission. On parle de 36 jeunes qui ne veulent que pratiquer leur sport dans le plaisir », pouvait-on lire dans la mise en demeure obtenue par LA PENSÉE.

Par courriel, le gestionnaire des glaces de Drummondville, Steeve Vincent, a relancé la balle aux équipes valoises en brandissant une décharge émise par l’AHMD et en suggérant aux gérants de transmettre leurs doléances à cette dernière.

Comme nous le rapportions la semaine dernière, le tournoi avait tout de même offert aux trois équipes d’Acton Vale d’y participer en étant surclassées. L’équipe M18 A aurait alors évolué dans le M18 BB et les deux équipes M18 B, dans le M18 A.

« Cette offre a été rejetée par les équipes valoises pour plusieurs raisons, dont une impliquant la sécurité des joueurs. Contrairement au « double lettre », le « simple lettre » joue sans contact. C’est difficilement pensable de surclasser une équipe dans ces conditions », a justifié Pier-Luc Gagnon, président de l’Association du hockey mineur d’Acton Vale (AHMAV).

Des parents sur le pied de guerre

Du côté des parents, l’indignation est toujours très grande face à l’organisation du tournoi de Drummondville qui a conclu ses activités le 12 janvier sans toutefois couronner aucune équipe de Drummondville au terme des finales.

Ils s’insurgent du fait que les équipes valoises avaient été acceptées dans leur catégorie respective et que le paiement avait été encaissé par le tournoi avant de se voir écartées et remboursées sans aucune considération, à quelques jours de l’événement.

« Est-ce qu’une telle demande a été faite à d’autres équipes inscrites à votre tournoi, à savoir de changer le classement de son inscription initiale? Est-ce que les statistiques de toutes les équipes inscrites à votre tournoi ont été étudiées et réévaluées de façon arbitraire? Vous mentionnez que l’organisation du tournoi se décharge de toute responsabilité pour l’exclusion des équipes, pouvons-nous obtenir le document légal indiquant que l’Association de Drummondville a le pouvoir d’exclure une équipe de votre tournoi? » s’est questionnée Mélanie Rochefort, mère d’un joueur, qui attend toujours un retour de l’avocat de l’AHMD.

Joints par courriel par le journal, Guy Désilets, président de Hockey-Estrie, et son directeur général, Rémi Meunier, n’ont toujours pas donné suite à notre demande d’entrevue.

Du côté de Hockey-Québec, le coordonnateur de la réglementation et de l’intégrité, Éric Cimon, a indiqué avoir vu ce dossier tout en nous dirigeant à la directrice des communications. Au moment d’écrire ces lignes, elle ne s’était toujours pas manifestée.

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