Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, par l’entremise d’Investissement Québec, accorde un prêt de plus de 1,8 M$. De son côté, le MAPAQ versera une somme de 1 M$.
Les nouvelles installations visent à faire recirculer l’eau en circuit fermé dans l’usine uptonaise. Grâce à elles dernières, les effluents seront progressivement débarrassés de tous leurs polluants pour atteindre une qualité potable, favorisant ainsi la réutilisation de l’eau dans le procédé industriel. La consommation d’eau potable provenant de l’extérieur pourra ainsi être fortement réduite.
En plus d’une diminution substantielle de son empreinte environnementale, l’entreprise, qui emploie 160 personnes, connaîtra une amélioration considérable de sa compétitivité puisqu’elle pourra mieux utiliser sa capacité de production. L’augmentation de la transformation d’œufs de l’usine d’Upton contribuera à répondre à la demande canadienne pour des œufs transformés.
« Avec cette annonce, on fait d’une pierre deux coups : on renforce la compétitivité de l’usine tout en préservant la capacité d’approvisionnement en eau potable de la Municipalité d’Upton. Je suis très heureux de cet appui financier accordé à l’entreprise Les Fermes Burnbrae qui lui permettra d’améliorer ses installations », a indiqué André Lamontagne.
À cet effet, la Municipalité d’Upton a vendu, pour la somme de 145 000 $, un terrain vacant de 270 mètres carré, aux Fermes Burnbrae, le 17 octobre. Ce terrain vacant comprend justement un des puits responsables de l’approvisionnement en eau d’Upton, soit le puit numéro six de la Municipalité, selon l’acte notarié.
L’usine d’Upton transforme annuellement 702 millions d’œufs en différents produits liquides pasteurisés et elle représente la plus importante usine de transformation d’œufs au Québec. Ces ovoproduits sont vendus au commerce de détail, dans le réseau de l’hôtellerie, de la restauration et des services alimentaires en établissement ainsi qu’à des entreprises de transformation alimentaire. La vente de produits est réalisée à 30 % au Québec, à 68 % ailleurs au Canada et à 2 % aux États-Unis.