Les consultations se dérouleront de 14 h 30 à 16 h 30 et de 18 h 30 à 20 h 30. Les citoyens et organismes sont invités à se présenter à l’heure de leur choix pour venir dialoguer avec l’équipe d’Hydro-Québec et présenter leur réalité particulière.

Le projet permettra de renforcer le réseau électrique en Estrie. Il comprendra une ligne d’alimentation de 20 km. Celle-ci sillonnera le territoire des MRC du Val-Saint-François et de Memphrémagog afin de se rendre au poste de Stukely, situé à Stukely-Sud. Pour ce faire, des travaux seront donc également effectués à ce poste et des ajouts et des modifications seront apportés au réseau de la région.

Selon le site Web d’Hydro-Québec, la région touchée par le projet est actuellement alimentée par un réseau à 49 kilovolts (kV) qui a été construit dans les années 1940 par la Southern Canada Power Company. Toutefois, en raison de la croissance de la demande d’électricité dans la région, ce réseau a maintenant atteint sa capacité maximale. Ce projet s’inscrit donc dans un plan de conversion de ce réseau désuet en Estrie. La conversion a déjà débuté avec la mise en service, en 2016, du nouveau poste d’Adamsville, dans la municipalité de Bromont, sur une ligne à 120-25 kV.

Du côté de Bonsecours, le nouveau poste fournira de l’électricité à 230-25 kV et sera raccordé au réseau existant par une ligne à 230 kV. Toutefois, au départ, elle sera exploitée à 120 kV. À la fin des travaux, les postes à 49 kV de Lawrenceville et de Valcourt, de même que certaines sections de lignes à 49 kV, seront démantelés.

Le projet de nouveau poste est sur la table depuis quelques années. En 2018 et 2019, Hydro‑Québec avait réalisé des consultations auprès du milieu concerné ainsi que des inventaires dans la zone d’étude. Cela avait permis d’établir un tracé ayant le moins d’impacts possible. Puis, au printemps 2022, Hydro‑Québec a initié une consultation régionale auprès des élus et des gestionnaires municipaux, provinciaux et fédéraux, des groupes environnementaux et des acteurs économiques concernés par la modernisation du réseau électrique de l’Estrie. Ces premières rencontres ont permis d’échanger sur sa vision de l’évolution du réseau de transport dans la région et de recueillir les commentaires et les suggestions.

« Jusqu’à maintenant, les parties prenantes rencontrées comprennent la nécessité de la modernisation du réseau pour soutenir les besoins en énergie actuels et futurs de la région. Les discussions ont porté principalement sur la collaboration entre Hydro‑Québec et le milieu, la préservation du paysage, les impacts humains et environnementaux et les mesures d’atténuation possibles », peut-on lire sur le site Internet d’Hydro-Québec.