16 octobre 2024 - 07:00
La liste de souhaits du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe
Par: Véronique Lemonde

L’école préscolaire Sacré-Cœur à Acton Vale serait en déficit de 10 classes selon le CSSSH. Photothèque | La Pensée ©

La PRO espère pouvoir augmenter sa capacité de 35 à 42 groupes en transformant des locaux utilisés comme ateliers en classes. Photothèque | La Pensée ©

Comme chaque automne, les Centres de services scolaires soumettent au ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) leurs demandes d’ajouts d’espace et de classes pour leurs territoires. Le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) ne fait pas exception et a récemment émis ses prévisions en matière d’espaces et d’ajouts au Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035, ce qui représente pour la MRC d’Acton des demandes pour au moins une douzaine de classes supplémentaires.

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C’est lors de la séance du conseil d’administration du CSSSH du 10 septembre que les membres ont pris position quant à ces prévisions des besoins et des éventuelles demandes d’ajouts d’espaces dans les écoles de la région d’Acton Vale. « Ce type de demandes se fait habituellement une fois par année, mais nous ne saurons pas vraiment avant juin 2025 le résultat de celles-ci. Chaque année, nous réévaluons les services scolaires pour les différentes écoles », indique Jean-François Soumis, directeur du service des ressources matérielles du CSSSH.

Pour Acton Vale, le CSSSH souligne que le Ministère a maintenant accepté de subdiviser la partie « ville » de la partie « rurale », ce qui évitera dorénavant le transfert d’élèves valois vers des municipalités voisines comme ce fut le cas pour quelques élèves cette rentrée-ci qui ont été transférés à l’école primaire de la Croisée à Upton. « Auparavant, la MRC d’Acton était vue comme un seul regroupement. Maintenant, nous avons trois parties distinctes, soit Acton Vale/Béthanie/Sainte-Christine, Saint-Nazaire-d’Acton/Saint-Théodore- d’Acton et Upton/Sainte-Hélène-de-Bagot/ Saint-Liboire », explique la directrice adjointe du CSSSH, Karina St-Germain.

Comme les écoles d’Acton Vale sont présentement en surcapacité et considérant cette nouvelle subdivision, le CSSSH demande l’ajout de 10 classes pour l’école préscolaire Sacré-Cœur.

Toujours au niveau du préscolaire, le CSSSH estime que l’école de la Croisée, à Upton, ne peut accueillir de préscolaire 4 ans tant qu’elle ne sera pas agrandie. L’organisation précise que deux locaux temporaires pourraient aussi être récupérés à cette école afin d’ajouter de l’espace et d’y aménager un gymnase. Deux classes de préscolaire sont aussi demandées.

Pour ce qui est de l’école des Moissons à Saint-Théodore-d’Acton, plusieurs demandes ont été soumises, dont l’ajout d’un gymnase et le projet d’une bibliothèque qui serait partagée avec la Municipalité. Pour l’instant, cette dernière a une option sur un terrain attenant à l’école jusqu’en 2025 pour permettre la construction d’un gymnase. Des travaux majeurs sont en cours dans cette école au moins jusqu’à la rentrée 2025.

Finalement, le CSSSH espère voir accepter l’ajout de classes à la polyvalente Robert-Ouimet (PRO), augmentant de 35 à 42 groupes, en transformant des ateliers en classes. « Le gouvernement accuse du retard dans l’augmentation des places depuis plusieurs années et les centres de services scolaires ressentent une pression démographique sur ses écoles », ajoute Mme St-Germain. Comme il n’y a qu’une seule école secondaire dans la région d’Acton Vale, il n’est pas intéressant de transporter les élèves sur de grandes distances. « Les demandes que nous faisons pour la PRO n’impliquent pas d’agrandissement comme tel de l’immeuble, donc ce type de projet peut être mis en place plus rapidement », estime Jean-François Soumis.

Des travaux de remplacement du revêtement du plancher et des rideaux séparateurs dans le gymnase sont aussi en cours à la PRO, à hauteur de 276 000 $.

« Nous faisons des demandes au Ministère et après, c’est lui qui décide. L’an passé, une seule de nos demandes a été acceptée et en 2022, aucune. Les sommes que le Ministère octroient répondent principalement aux urgences pour l’ensemble des élèves et écoles du Québec », conclut Karina St-Germain.

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