Le Valcourtois de 87 ans s’est brillamment démarqué en terminant au 3e rang de la compétition, chez les 70 ans et plus.
Le golf est une passion pour Jean-Claude Bernier que l’on peut trouver quotidiennement sur les tertres de départ du Club de golf de Valcourt. Avec un handicap oscillant entre 8 et 10, l’octogénaire peut faire rougir plusieurs golfeurs, tous âges confondus.
C’est par pur plaisir qu’il a tenté sa chance aux différents tournois de qualification qui l’ont mené aux championnats canadiens de la FADOQ. M. Bernier s’est d’abord distingué lors d’un tournoi régional tenu au Club de golf Venise, à Magog. Il s’est ensuite illustré lors du tournoi provincial qui s’est déroulé, lui aussi, sur les verts du Club Venise.
Championnats canadiens
C’est toute une aventure qu’a connue M. Bernier, qui a fièrement défendu les couleurs du Club de Golf de Valcourt lors des championnats canadiens. L’événement, tenu à la fin d’août, a eu lieu au Mont Tourbillon, un parcours situé à Lac-Beauport tout près de Québec.
Organisé par Golf Québec, le tournoi se voulait protocolaire tout en conservant le côté amical des Jeux du Canada 55 ans et plus. Après une journée de pratique, les golfeurs réunis à Lac-Beauport ont joué deux rondes sur deux jours.
Trois formules ont été comptabilisées pour déterminer les résultats finaux, soit le pointage brut (total de tous les coups), le pointage net (total de tous les coups ajustés avec le handicap) et, finalement, le système Callaway modifié où un nombre de trous prédéterminés, mais non connus des golfeurs, est déduit de la carte.
« Lorsque j’ai vu jouer les autres golfeurs, je me suis un peu douté que j’avais de bonnes chances de me classer. Les autres membres de mon quatuor m’appelaient le robot puisque mes coups de départ sont toujours très droits. Ils n’en revenaient pas », raconte le Valcourtois.
C’est avec une grande fierté que Jean-Claude Bernier a remporté la médaille de bronze. D’ailleurs, de pouvoir réaliser une telle performance à l’âge vénérable de 87 ans est un exploit en soi.
« C’est un moment que je n’avais jamais vécu et que je ne revivrai probablement jamais. Je n’oublierai jamais ça. C’est l’aventure d’une vie. J’en parle et j’en suis encore ému », conclut le sympathique octogénaire.