12 juin 2024 - 07:00
Caserne de pompiers et CPE
La Municipalité d’Upton fait tout pour acquérir des terrains
Par: Adaée Beaulieu

La Municipalité d’Upton a récemment donné des avis de réserve pour fins publiques sur deux terrains afin d’y empêcher toutes modifications et se donner la possibilité de les exproprier pour y construire sa future caserne de pompiers et un CPE.

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Le terrain ciblé pour la future caserne se situe au 377, rue Principale et comprend une résidence. La Municipalité a aussi adopté une résolution pour faire une offre d’achat. Un autre terrain à proximité servirait aussi au projet. Il comprend une demeure, soit le 383, rue Principale, et est aussi visé par une offre d’achat, mais pas par un avis de réserve. La Municipalité a confirmé cette dernière démarche par voie de résolution lors de la séance du conseil municipal du 4 juin. Il y est mentionné que des négociations ont déjà été entamées avec la succession à qui le terrain appartient.

Rappelons que la caserne actuelle, datant de 1934 selon le Musée Saint-Éphrem, doit obligatoirement être mise aux normes et que la Municipalité a fait des pieds et des mains pour passer en deuxième vitesse pour ce projet. Elle l’a donc séparé de celui du centre communautaire. La caserne coûterait 6,85 M$ ou moins et serait subventionnée à hauteur de 70 %, soit pour 4,8 M$, et la Municipalité payerait un peu plus de 2 M$ sur 25 ans par sa réalisation.

Pour ce qui est du CPE, le terrain visé se situe sur la rue Robert-Morin et appartient à l’entreprise immobilière Morphan. Rappelons que le CPE la Douce Couvée à Acton Vale aprévoyait de construire, au printemps 2023, un CPE sur un bout du terrain des loisirs cédé par la Municipalité. Le CPE valois avait reçu 37 places, dont cinq pour poupons, du Ministère de la Famille, en février 2022. Toutefois, en juillet 2023, le CPE a annoncé à LA PENSÉE que son conseil d’administration avait demandé un changement d’emplacement au ministère, soit à Saint-Nazaire-d’Acton. Cette décision se justifiait par une contrainte majeure au niveau des infrastructures reliées à l’emplacement initial et au délai exigé par le Ministère pour la création des places, soit 18 à 24 mois.

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