Le propriétaire de L’Atelier du loisir, Martin Bergeron, a expliqué avoir décidé de ne pas ouvrir les réservations pour le camp de jour au début de l’année 2024 pour ne pas devoir procéder à des remboursements ultérieurement. Chaque semaine, le camp accueillait une soixantaine de personnes.

M. Bergeron a aussi effectué des recherches de locaux pouvant faire office de dortoirs et disposant d’installations sanitaires comme des douches à Roxton Falls et Sainte-Christine, mais sans succès. Il a alors décidé en mars que le camp de jour n’aurait pas lieu.

Néanmoins, l’an prochain, il prévoit d’ouvrir le camp sous des chapiteaux avec des installations sanitaires temporaires sur son site où se déroulent des activités médiévales et qui servait de camping lors du défunt festival La Grosse Lanterne. Les inscriptions devraient être ouvertes en novembre.

Entre-temps, quatre nouvelles maisonnettes de style médiéval ont été construites sur le site, en plus des 12 déjà existantes. Il s’agit d’un investissement de quelques dizaines de milliers de dollars pris à même le budget d’opération annuel de l’organisme. Elles pourront accueillir des campeurs désirant se ressourcer aux abords de la rivière Noire cet été. Un site Web pour les réservations sera fonctionnel sous peu.

Deux nouveaux festivals nommés Festivalys sont d’ailleurs prévus cet été, les fins de semaine du 19 juillet et du 23 août. Il s’agira d’événements familiaux avec une plus grande acceptabilité sociale que La Grosse Lanterne puisqu’ils finiront tôt en soirée. Ils seront organisés directement par L’Atelier du loisir puisque, comme l’explique M. Bergeron, les partenaires pour les festivals antérieurs avaient souvent une clientèle qui désirait des spectacles tard en soirée avec le volume au maximum.

Les activités médiévales spécialisées de grandeur nature qui se déroulent toutes les fins de semaine pendant lesquelles ils n’y pas d’autres événements, de mai à octobre, se poursuivent. Toutefois, pour élargir sa clientèle, L’Atelier du loisir proposera aussi des activités Médiévalys au grand public une fois par mois. « Nous sommes dans une année de transition », affirme Martin Bergeron.

Construction majeure d’ici trois ans

Depuis environ cinq ans, L’Atelier du loisir songeait déjà à effectuer des travaux majeurs sur son site pour y accueillir le camp de jour, notamment par la construction d’un bâtiment principal. Toutefois, les coûts étaient trop élevés pour réaliser un tel projet dans les dernières années, notamment avec la pandémie. Il est évalué à plus d’un million de dollars.

L’éviction a toutefois mis de la pression sur l’organisme pour aller de l’avant. M. Bergeron espère donc que les nouvelles activités de l’organisme permettront de financer ce projet. Les coûts relatifs aux travaux de construction recommencent aussi à baisser. Il espère donc que les nouvelles installations soient prêtes d’ici trois ans.