Bien que plus coûteuse que l’ancien mode de distribution, la livraison du journal par la société d’État est l’option qui s’imposait, selon l’éditeur de LA PENSÉE, Benoit Chartier, propriétaire de DBC Communications.
« En misant sur la distribution postale, je m’assure de consolider encore davantage la relation de proximité et le lien d’appartenance étroit qui existent entre le journal et les citoyens de la grande région d’Acton Vale. Nous continuerons de cette façon à entrer chaque semaine dans les foyers et les commerces. »
Si la disparition du Publisac bouleverse quelque peu les habitudes, elle permet aux journaux régionaux de réaffirmer toute leur pertinence.
« Nos lecteurs n’auront plus à nous chercher à travers les circulaires du Publisac, souligne avec justesse M. Chartier. Nous retrouvons donc une certaine forme de liberté et de prestance puisque c’est désormais le journal et son contenu qui seront mis de l’avant et en valeur. Pour les grands et les petits annonceurs de chez nous qui souhaitent un accès direct à leur clientèle et qui déplorent la fin des circulaires, nous restons de loin la meilleure solution. »
Cette décision d’affaires est aussi un message puissant envoyé aux décideurs de la grande région et une façon sans équivoque de réaffirmer son engagement à répondre aux aspirations des annonceurs du territoire desservi par LA PENSÉE. Contrairement à d’autres publications qui ont opté pour le service de dépôt et la réduction de leur tirage afin de limiter leurs dépenses, Benoit Chartier fait le pari que cette décision fort attendue et souhaitée par le milieu sera gagnante.
« Les gens sont attachés à leur journal et tant qu’ils seront derrière nous pour nous appuyer en annonçant dans le journal et en nous consultant avec assiduité, nous serons là pour les informer et même dépasser leurs attentes. »
Concrètement, la distribution postale débutera le 17 avril dans le cas de La Pensée de Bagot. Selon l’entente conclue avec Postes Canada, la distribution du journal se fera à l’intérieur d’un intervalle de trois jours suivant l’édition courante, en fonction des quartiers ou des municipalités concernés.
Les heures de tombée de la rédaction et de la publicité demeurent inchangées.