La publication en question rapporte la démission de la responsable et des bénévoles de la bibliothèque, et ce, pour des raisons personnelles, sans donner plus de détails.
Les raisons du départ du personnel de la bibliothèque n’ont pas été dévoilées jusqu’à présent et les commentaires sous la nouvelle continuent de déferler, entre messages de remerciement et de déception. « Une équipe de cœur. Merci pour tous vos sourires, votre patience, bienveillance et des suggestions de lectures toujours parfaites! », a commenté Annie Laplante. « Quelle triste nouvelle. Nous apprécions beaucoup l’équipe et les moments passés à la bibliothèque. Une bien grande perte », s’est désolée Eve Guilbault. Ou encore Solange Fortier qui a manifesté son mécontentement face à cette fermeture imprévue : « Vraiment dommage! J’ignore les raisons, mais il y a sûrement place à la discussion et à la négociation. C’est toute votre clientèle qui écopera. »
Questionné sur les raisons de ces départs inopinés, Daniel Paquette, maire de Saint-Valérien-de-Milton, a donné la même réponse que celle affichée sur le réseau social. « C’est pour des raisons personnelles que l’équipe de la bibliothèque a démissionné. Je ne peux pas vous en dire plus que ça. C’est fermé le temps qu’on trouve d’autres bénévoles. »
Selon le maire, la réouverture est prévue d’ici l’automne et peut-être même avant si jamais la Municipalité arrive à trouver des bénévoles disponibles. Pour la période estivale, la bibliothèque demeurera fermée.
« La semaine prochaine, on va annoncer qu’on est en recherche de bénévoles et, si jamais il y a des volontaires qui se manifestent, c’est sûr qu’on va rouvrir la bibliothèque avant l’automne. Si on réussit à trouver du personnel, on veillera à leur assurer une formation avant de procéder à la réouverture. La fermeture est prévue pour cet été parce qu’on a un manque de personnel et les employés municipaux ne sont pas disponibles », a expliqué M. Paquette.
Au moment de mettre sous presse, l’ancienne responsable de la bibliothèque, Line Labonté, n’avait pas souhaité répondre à nos questions.
Un texte de Zineb Guennoun