À Upton, la coordonnatrice des loisirs, Jessica Boutin, ne sait même pas encore si elle aura les fonds nécessaires pour payer les employés qu’elle a recrutés. Des coupures ont été annoncées dans les subventions d’Emplois d’été Canada et la réponse à la demande de financement auprès du programme n’a pas encore obtenu de réponse, mais respecte encore les délais habituels. Elle n’a donc pas encore signé officiellement les contrats.

« Ça se peut que, si les employés ont une meilleure opportunité pour un emploi, ils ne viennent pas travailler pour nous, mais nous les comprenons », a-t-elle déclaré.

Mme Boutin recherche encore activement des moniteurs. L’an passé, sept postes ont été pourvus, ce qui a permis d’accueillir 91 jeunes, dont 10 de l’extérieur de la municipalité. Il s’agissait d’une hausse importante des inscriptions puisqu’avant la pandémie, le nombre d’enfants variait de 50 à 70. Cela s’explique par le développement résidentiel qui amène plusieurs nouvelles jeunes familles dans la région. D’ailleurs, la majorité des enfants qui fréquentaient le camp de jour l’an passé étaient en bas âge et devraient donc presque tous revenir cette année.

Actuellement, trois contrats ne sont pas encore signés et il reste quatre CV pour lesquels les entrevues n’ont pas encore été réalisées. « Nous sommes pile-poil sur notre cible de recrutement, mais nous ne savons pas si les personnes vont correspondre à nos critères », a affirmé la coordonnatrice. Elle a ajouté qu’actuellement, il est impossible d’accueillir les enfants qui sont en maternelle 4 ans.

Avec les deux animateurs et l’aide, seulement un groupe de 15 enfants et un autre de 18 peuvent être formés.

Du côté de Saint-Nazaire-d’Acton, le chargé de projets et développement, Alexandre Houle, a confirmé aller de l’avant avec l’embauche, malgré les incertitudes du côté d’Emplois d’été Canada. La Municipalité a trouvé son personnel, soit trois moniteurs et un superviseur. Les CV ont été reçus dans les deux semaines précédant la date limite du 17 mars, alors que les emplois étaient affichés depuis début février.

« Nous nous demandions si nous allions être corrects pour offrir le camp de jour cette année », a-t-il déclaré. Toutefois, seulement cinq jeunes sont inscrits actuellement, mais une trentaine sont attendus.

À Saint-Théodore-d’Acton, la situation semble être plus favorable alors que la coordonnatrice des loisirs, Catherine Bond, a confirmé ne pas rencontrer de défis particuliers pour le recrutement.

À Wickham, malgré les nombreux défis rencontrés à la suite de la dissolution du Comité loisirs, culture et sports de Wickham (CLCS), la Municipalité assure que le camp de jour aura lieu, mais à plus petite échelle. Quelques moniteurs et aides-moniteurs ont récemment été embauchés. Selon le maire suppléant de Wickham, Charles-Antoine Fauteux, des postes restent encore à pourvoir.