Son décès a été constaté après qu’il aété conduit au centre hospitalier. Une douzaine de pompiers d’Acton Vale, accompagnés de deux ambulanciers et du superviseur de ces derniers, ont sorti l’homme du sentier à l’aide de leur équipement hors route. Les pompiers de Sainte-Hélène-de-Bagot ainsi que deux policiers de la SQ étaient aussi présents.
La SQ a été informée de l’absence de Pascal Vincent le 24 février, à 9 h 34. Une heure plus tard, un patrouilleur du Club de motoneige ASAN faisant partie de la délégation déployée pour venir en renfort à la SQ l’a retrouvé à proximité de sa motoneige qui était enroulée autour d’un arbre à environ 300 à 400 mètres du 4e Rang, à Sainte-Hélène-de-Bagot.
La SQ enquête actuellement pour connaître la cause exacte de l’accident. L’hypothèse retenue pour le moment est que le motoneigiste aurait perdu le contrôle dans une courbe, pour une raison qui reste encore inconnue.
Sans vouloir se prononcer officiellement en raison de l’enquête qui suit son cours, le président du Club de motoneige ASAN, Alain Laprade, mentionne que la scène laisse supposer que la vitesse pourrait être en cause.
L’enjeu de la sécurité
Le superviseur à la sécurité pour la région de la Montérégie de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), Benoit Larocque, confirme qu’il s’agit du deuxième décès en sentiers en Montérégie cette année. Il indique que celui de Pascal Vincent pourrait être causé par une visibilité réduite. L’autre s’est produit à Yamaska alors qu’un homme de 77 ans a confondu des éléments de la signalisation.
Alain Laprade soutient néanmoins que les aspects de la sécurité et de la signalisation sont abordés chaque mois en réunion et que les bénévoles sont sensibilisés. Il remarque que cela, combiné aux partenariats avec la SQ et les pompiers, porte ses fruits, et ce, bien que le nombre de motoneigistes augmente.
« C’est toujours triste quand il y a un accident sur notre territoire. Un mort, c’en est un de trop, mais nous sommes sur la bonne voie », affirme-t-il.
En cinq ans, le nombre de membres est passé de 800 à 1500, soit une hausse d’environ 5 % par année. M. Laprade indique que le phénomène est le même dans les clubs de Drummondville et de Sorel. Selon lui, il est attribuable à l’évolution de la motoneige qui est désormais plus durable et moins bruyante, notamment avec des modèles hybrides.