À l’aube du jour du Souvenir, les membres de la famille Asselin ont tenu à honorer la mémoire de cet homme ayant combattu au sein de l’armée canadienne lors de la Première Guerre mondiale. Mentionnons que ce dernier a fait partie du 128e Bataillon et s’est rendu en Belgique en 1916 afin de protéger les ports français de La Manche. De retour au pays en 1919, il s’installa sur une terre dans le 11e Rang à Durham-Sud auprès de son épouse, Virginie Ouellette. Il avait aussi acquis des terres agricoles à Acton Vale à cette même époque. Ce cultivateur et laitier du village avait d’ailleurs repris du service comme gardien de prisonniers à Arvida, au Saguenay.
Père de sept enfants, M. Asselin aura marqué ses héritiers qui portent fièrement ce nom de famille, comme le rapporte l’un de ses petits-fils, Réal Manseau. « Du peu dont je me souviens, mon grand-père était un homme bon. Il était peu bavard, mais il était un pince-sans-rire faisant ainsi rigoler la parenté. On pouvait tout de même comprendre, en le côtoyant, que ces années en tant que militaire n’ont pas été de tout repos. Il n’en parlait peu, car on sentait que c’était des souvenirs douloureux. Je sais qu’il a tout de même eu une belle vie au côté de ses proches et qu’il s’est grandement impliqué au sein de la communauté », affirme-t-il.
À ce jour, une centaine de personnes portant les noms de Ouellette, de Asselin et de Gauthier dans la région se souviennent de cet homme décédé en juin 1970. Au-delà de sa famille, des centaines de Valois prennent part à son histoire en prenant place, chaque été, au Stade Léo-Asselin qui porte le nom d’un des fils de l’ancien militaire.