2 novembre 2022 - 07:00
Ajout d’un gymnase à l’école des Moissons
Saint-Théodore-d’Acton en mode solution
Par: Sarah Villemaire

Le terrain vague situé entre l’école et le cimetière, d’une superficie de 4624,4 m2, a été acquis par la Municipalité de Saint-Théodore-d’Acton afin de faciliter les travaux de réfection. Photo Sarah Villemaire | La Pensée ©

Le terrain vague situé entre l’école et le cimetière, d’une superficie de 4624,4 m2, a été acquis par la Municipalité de Saint-Théodore-d’Acton afin de faciliter les travaux de réfection. Photo Sarah Villemaire | La Pensée ©

L’école des Moissons, située sur la rue Sainte-Catherine à Saint-Théodore-d’Acton, fera prochainement peau neuve alors qu’un projet de rénovation de l’immeuble est prévu pour l’été 2023. Soutenu par la Municipalité, ce projet pourrait prendre une proportion encore plus grande grâce à l’ajout d’un gymnase annexé à la bâtisse principale.

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Le terrain vague entre l’école et le cimetière a été acquis par la Municipalité de Saint-Théodore-d’Acton afin de faciliter les travaux de réfection. Ce lot de 4624,4 m², qui était, jusqu’à tout récemment, une propriété de la Fabrique de la paroisse de Saint-Théodore-d’Acton, a été acheté pour un montant de 130 000 $. Le projet d’ajout du gymnase de cette école fait d’ailleurs partie de la liste des demandes d’ajout d’espaces adoptée par le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH). Cette requête annuelle a, par la suite, été remise au ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) pour évaluer les besoins en matière de réaménagement des locaux.

Rappelons que ces dernières années, le CSSSH avait fait une demande d’ajout pour l’école des Moissons dans le but de procéder, entre autres, à l’installation d’un système de géothermie, à l’aménagement des locaux et de la bibliothèque commune, en partenariat avec la Municipalité, ainsi qu’à la réfection du gymnase afin de répondre aux besoins grandissants de l’établissement. Selon les informations fournies par le directeur de l’établissement, Stéfan Bourassa, 22 nouveaux élèves se sont rajoutés depuis la fin de l’année scolaire de 2022 portant ainsi à 153 le nombre d’élèves qui fréquentent l’école. Il croit d’ailleurs que ce chiffre pourrait augmenter pour la rentrée des classes 2023.

En juin dernier, l’établissement a obtenu le feu vert pour les demandes, à l’exception de l’ajout du gymnase. Lors de la séance du conseil d’administration du 13 septembre, le CSSSH a réitéré sa demande d’ajout d’une nouvelle salle de gym à l’école des Moissons lors de la rénovation de l’immeuble. Toujours dans l’attente d’une réponse, le directeur de l’école des Moissons souhaite que ce projet vienne finalement à terme.« On garde espoir en ce qui concerne l’ajout du gymnase. Oui, on a une salle, mais elle ne répond pas aux besoins d’une salle de sport telle qu’on la connaît. Si l’on veut faire la promotion d’un mode de vie sain et actif, il nous faut des installations qui motiveront les élèves et les Théodoriens à bouger », souligne-t-il.

Dans cette même optique, le maire de la Municipalité de Saint-Théodore-d’Acton, Guy Bond, souhaite que ce projet se concrétise d’ici les deux prochaines années. « C’est la Municipalité qui a proposé à l’établissement scolaire d’aller de l’avant avec le projet d’aménagement d’une bibliothèque commune et la rénovation du gymnase pour le bien de la communauté. Avec l’arrivée de nouvelles familles dans le secteur, on a besoin d’offrir des services adéquats et adaptés à la population », explique-t-il.

Si le MEQ ne donne pas son accord pour le projet d’ajout de gymnase à l’école des Moissons d’ici les deux prochaines années, la Municipalité reprendra le terrain afin d’implanter un nouveau projet domiciliaire. « La demande de construction de nouvelles maisons est grande et le terrain récemment acquis par la Municipalité pourrait combler ce besoin. Ce projet domiciliaire pourrait bien compléter celui prévu derrière la Caisse populaire de Saint-Théodore-d’Acton en 2024. Si tout va bien dans ce dossier, les terrains pourraient être en vente à partir de cette année-là », renchérit M. Bond.

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