À la mort de son père, la protagoniste de l’histoire, Marie, doit disposer d’une collection d’antiquités, sans quoi elle ne pourra toucher son héritage. Au long de ces 224 pages, elle est tiraillée entre sa volonté de se réapproprier l’histoire de son père ou de se départir de ces objets par manque d’intérêt. Dans ce deuxième roman, l’auteure met en lumière le lien d’appartenance aux objets qui meublent le quotidien. « Tout comme plusieurs, j’ai dû aider mon père à casser maison et ce n’est pas toujours évident de se retrouver avec les poids des choses d’un proche lors d’un déménagement. C’est une prise de conscience portée sur la perte d’intérêt pour le patrimoine et la valeur qu’on accorde aux objets », précise Alexandra Gilbert.
Chose certaine, la romancière porte une affection particulière à la municipalité de Sainte-Christine et aux résidents qui l’inspirent dans sa démarche créatrice. « Entre mes séances d’écriture, j’ai passé beaucoup de temps au Marché public de Sainte-Christine. J’ai un grand respect pour le patrimoine de cette municipalité et les gens qui font de cette ville un endroit accueillant où il fait bon vivre. Je suis rendue dans une étapede ma vie où j’ai besoin d’encrage, d’enracinement et de temps de qualité pour écrire et Sainte-Christine me donne cette force pour continuer », renchérit-elle.