Complexe, le protocole concernant l’avenue possible d’une nouvelle station mobile dans la municipalité suit son cours. Bien que la réglementation de modification de zonage ait été adoptée par les membres du conseil, la mairie tient à spécifier que Trackvale n’a toujours pas le feu vert pour entamer ses activités. D’où la demande de participation à un référendum de la part des citoyens résidant dans les districts 130, 131 et 520 afin d’empêcher la réalisation de ce projet.
Avant de se rendre à cette procédure, un minimum de signatures des citoyens concernés est requis lors de l’ouverture du registraire. Les citoyens seront invités à signer ce registre le 7 septembre. Si le seuil de signatures est atteint à ce moment, un référendum pourrait être tenu dans les zones visées. Il reviendra à la Ville d’autoriser le référendum ou de se retirer du projet à cette étape. Un avis sera émis dans la semaine du 22 août afin d’expliquer les grandes lignes de cette consultation citoyenne.
La date reste encore à déterminer, selon les informations fournies par la greffière de la Ville d’Acton Vale, Claudine Babineau. « Toutes ces dates et ces procédures peuvent porter à confusion, mais sachez qu’on suit le processus à la lettre. Si les résidents ne souhaitent pas aller de l’avant dans ce dossier lors du jour du scrutin, la Ville n’obtiendra pas le certificat d’autorisation et le projet n’aura pas lieu », a-t-elle précisé lors de la séance du conseil municipal du 1er août.
Une lueur d’espoir
Malgré les nombreux questionnements laissés sans réponse, le mouvement « Ensemble disons non au propane à Acton Vale » se dit satisfait du déroulement des actions prises, à ce jour, par le conseil municipal. « On voit que le conseil suit minutieusement la procédure et ça nous rassure. On aurait seulement aimé que les conseillers nous fassent part de ce projet bien avant pour avoir l’opportunité de nous mobiliser davantage. On ne serait peut-être pas rendu à l’option d’un référendum si l’on nous avait expliqué clairement les intentions de Trackvale dès le début. Mais bon, on a confiance pour la suite des choses », a affirmé à LA PENSÉE Jessyca Lacasse, porte-parole de ce mouvement.