C’est alors qu’il venait de ralentir sa voiture afin d’entreprendre un virage à gauche, dans l’entrée privée d’une résidence, que le conducteur a été happé par un autre véhicule. Le conducteur de cette voiture a effectué une manœuvre de dépassement par la gauche, entraînant la collision.

La vision sur la route est d’ailleurs obstruée par une butte.

« Plusieurs accidents comme celui-ci ont eu lieu dans le même secteur depuis quelques années. Et en 2006, un incident du même genre a impliqué mon mari. Trop d’automobilistes roulent à une très grande vitesse sur la route 116 », raconte Mme Durocher.

La pétition a comme objectif, selon elle, de faire bouger les choses. Mme Durocher suggère de changer les lignes pointillées pour des lignes doubles afin que de telles manœuvres de dépassement n’aient plus lieu.

« Je suis très heureuse du nombre de signatures jusqu’à maintenant. Au kiosque tenu samedi aux Galeries d’Acton, plus de 250 personnes ont signé sur place, en plus de nous encourager. Je veux sensibiliser non seulement les citoyens en général, mais également nos deux députés, le ministère des Transports et le maire Éric Charbonneau. On ne doit pas attendre que d’autres drames du genre arrivent », martèle-t-elle.

Mme Durocher est très reconnaissante du soutien de la population, compte tenu des circonstances.

« Ça ne ramènera bien sûr pas mon fils à la vie, mais cet appui est très précieux. Une croix, donnée par Hamrforge, sera installée en l’honneur de Maxime sur notre terrain et deux panneaux fournis par Sercost seront posés le long de la route afin d’inciter les automobilistes à faire preuve de prudence. Notre famille a reçu une forte dose d’amour qui nous aide à traverser cette dure épreuve. Maxime était un jeune homme merveilleux et aimé de tous », conclut-elle avec émotion.

Pour signer la pétition : www.leslignesbougent.org/petitions/il-faut-que-ca-arrete-4507. Au moment de mettre sous presse, près de 1300 signatures ont été récoltées.

Mme Durocher tient à remercier tous les gens qui ont donné un coup de main à la suite de l’accident, dont les premiers répondants, les pompiers et les voisins qui étaient sur les lieux. ainsi que les gens qui ont été touchés de près ou de loin par cet événement et qui apportent leur soutien à la famille.

Maxime Cusson