Le Regroupement québécois du Parrainage civique, qui a mis sur pied ce concours, souhaite ainsi, en cette période d’isolement social causé par la pandémie de la COVID-19, souligner avec force « l’engagement de ses parrains et marraines qui continuent de briser l’isolement de leurs protégés en gardant le contact, même à distance, et offrant par la même occasion du répit aux familles ».
Celle qui travaille pour Centraide Richelieu-Yamaska affirme que dès le départ, son expérience avec Parrainage civique a été très agréable. Sa filleule Raphaëlle, une résidante de Sainte-Christine âgée de 26 ans, est atteinte d’une légère déficience intellectuelle.
« Raphaëlle et moi, ça a cliqué tout de suite. Elle a un tempérament calme, en plus d’être toujours de bonne humeur. On a plusieurs points au commun au niveau des activités. Et même depuis le début du confinement, on garde contact régulièrement. Comme je n’ai pas eu de filles, j’apprécie encore plus cette relation à la fois très forte et sincère », soutient Annie Desgranges.
Bénévole de longue date au niveau du sport valois et régional – dont au hockey mineur -, en plus du Relais pour la vie, Annie Desgranges affirme que le jumelage lui permet de recevoir encore plus que ce qu’elle donne.
« Une telle relation permet aux personnes qui bénéficient des services de l’organisme de briser leur isolement et de vivre des activités de tous genres. Mais je profite moi aussi de moments précieux, remplis d’émerveillement. Elle m’aide à revenir à la base et de mon côté, je lui fait découvrir un autre univers qu’elle n’aurait pas exploré toute seule. On devient tous les deux une meilleure personne à chaque rencontre », confie Mme Desgranges, heureuse de voir son conjoint Stéphane Thériault s’impliquer également au Parrainage civique.
Dans un texte illustrant son expérience de jumelage, rédigé dans le cadre du concours, Annie Desgranges résume très bien sa relation avec Raphaëlle.
« Je suis une personne dynamique et énergique. Alors, notre équipe a permis à Raphaëlle de sortir de sa coquille. Elle est passée d’une chenille dans son cocon à un joli papillon », soutient-elle.En tout, 47 jumelages étaient en compétition pour ce concours. Le mouvement du parrainage civique représente 876 jumelages actifs à travers le Québec, mais 616 filleuls sont sur la liste d’attente.
Pour en savoir davantage: parrainagecivique.org.