Ceux-ci souhaitent ainsi, alors que la pandémie de la COVID-19 perdure, éviter une source de contamination supplémentaire à la maison.
« Actuellement, nous devons apporter notre uniforme chez nous, dans un sac de plastique. Au moins, on a maintenant le droit de le laver à l’eau chaude, avec du savon. Mais ce n’est pas idéal. Ce serait vraiment plus sécuritaire que le nettoyage soit effectué sur les lieux de travail, comme ça se fait dans d’autres secteurs », mentionne Michael Bédard, délégué syndical de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec.
Francis Brisebois, coordonnateur aux communications pour Dessercom, mentionne que l’entreprise suit les recommandations de l’Institut national de santé publique du Québec.
Il mentionne toutefois qu’un nouvel arrêté ministériel pourrait modifier la position du ministère de la Santé et des Services sociaux en ce qui a trait au nettoyage des uniformes des paramédics.
« Dans l’intervalle, nous sommes toujours prêts à écouter les suggestions des syndicats et de nos paramédics afin de trouver des solutions accommodantes pour tous et surtout sécuritaires pour nos lieux et notre personnel », affirme-t-il.