Inscrite au baccalauréat intégré en Études internationales et langues modernes à l’Université Laval, Sarah profite de son passage au Pérou pour améliorer sa maîtrise de la langue espagnole. Mais ses plans sont bouleversés, bien malgré elle, par la pandémie de la COVID-19.
« Lorsque je suis arrivée au Pérou, au début mars, on était bien loin de la crise actuelle. Mon séjour devait durer normalement cinq mois, soit jusqu’au 3 août, mais j’ai bien peur que le retour à Roxton Falls ait lieu très prochainement », confie-t-elle.
Sarah mentionne que l’Université Laval lui a recommandé de quitter prochainement le Pérou, qui a récemment déclaré l’état d’urgence.
« Je demeure en colocation avec d’autres étudiants et nous vivons le confinement obligatoire. Mais tout se passe quand même plutôt bien. Je suis en très bonne santé et en sécurité. L’état d’urgence a été déclaré alors qu’il n’y avait que 70 cas. Plusieurs contrôles d’identité sont fait dans la rue et des mesures sanitaires (prise de température et lavage de mains) ont lieu à l’entrée des supermarchés », assure-t-elle.
Sarah mentionne que plusieurs membres de sa famille et amis la conseillent fortement de quitter le Pérou dès que possible.
« Ce n’est pas évident, car les billets d’avion sont difficiles à obtenir. J’avoue que j’aimerais bien demeurer encore un peu au Pérou, mais ce n’est pas certain. Je devrai donc poursuivre ma session au Québec grâce à la formation en ligne », indique l’étudiante.
Sarah Pierru se console en se disant que la session actuelle ne sera pas annulée.
« Je n’ai pas vraiment eu le temps de visiter le Pérou, mais les paysages sont magnifiques et j’ai été très bien accueillie. Mais avec la crise du coronavirus, c’est actuellement la folie avec en plus un couvre-feu nocturne. Je me reprendrai plus tard, dans de meilleures circonstances », conclut-elle.