Des récentes dépenses (champ d’épuration, puits de surface, achat d’un véhicule d’occasion) ont vidé les coffres.
« Nous n’avons aucune liquidité et c’est donc impossible d’émettre des chèques ou de faire des achats. On devrait recevoir en mars des montants substantiels de quelques communautés religieuses et de fondations, mais en attendant, nous voulons continuer à aider des hommes qui sont à la rue à la suite de problèmes de santé mentale ou de consommation », explique le directeur et fondateur Benoit Houle.
Une campagne de financement est en cours sur le site Web de l’organisme fondé en 2001.
« Nous accueillons jusqu’à 10 hommes en hébergement sur la ferme et cinq autres en appartement supervisé. De plus, grâce à S.O.S Dépannage/Moisson Granby et la Moisson Maskoutaine, on distribue des denrées alimentaires à plus de 30 familles et individus de la région immédiate, ainsi que des repas aux personnes âgées, handicapées et démunies. On reçoit bien sûr des dons et une aide de Centraide, mais c’est toujours à recommencer », observe M. Houle.
Les confitures de la Petite Ferme de l’Auberge, en vente dans plusieurs commerces de la région, sont également un moyen de financement important.
« On aimerait amasser au moins 20 000 $ avec cette campagne spéciale. Nous espérons que la population nous donnera un bon coup de main afin de poursuivre nos activités et programmes qui se déroulent très bien malgré tout », conclut M. Houle.
Pour en savoir plus et faire un don : www.haricot.ca/project/petite-ferme.