La dernière année a été occupée pour la jeune femme de 29 ans qui a chaussé les patins sur plusieurs continents.
En novembre 2018, Vanessa s’est retrouvée en Chine pour arbitrer des matchs de saison régulière de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF).
En mars, la jeune arbitre a pris la route de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard pour le championnat canadien universitaire. En avril, elle a été assignée au championnat mondial de division 2A, à Dumfries, en Grande-Bretagne.
« Chaque assignation est une expérience différente avec des calibres différents. On apprend à connaître d’autres gens. La nourriture peut aussi être très différente, comme en Chine. Ce n’est pas toujours évident de composer avec la culture de chaque pays, mais ce sont tellement de belles expériences et de belles histoires à raconter. Je me sens vraiment très chanceuse de pouvoir faire ce que je fais. J’apprécie chaque moment », raconte-t-elle.
Discipline de fer
Vanessa Morin n’a pas volé ce qu’il lui arrive. Pour atteindre ce sommet, la jeune femme a dû travailler fort et elle doit continuer de le faire pour se démarquer à ce niveau.
Entre ses entraînements au gym à raison de 4 ou 5 fois par semaine et ses heures de travail comme agente d’intervention au Centre jeunesse, l’athlète saute sur la patinoire pour arbitrer.
« J’essaie de tout planifier pour que ça puisse entrer dans mon horaire. Disons que je n’ai pas beaucoup de temps libres, mais je suis toujours aussi passionnée de ce métier. Ce n’est pas toujours évident quand la fatigue prend le dessus et je ne rajeunis pas, mais je suis encore aussi passionnée par ce que je fais », mentionne Vanessa.
Toujours plus haut
Au printemps 2018, Vanessa Morin avait un but : le Top division en souhaitant être assignée sur le championnat U18 puisque c’est le chemin à em prunter pour atteindre le but ultime, soit les Olympiques.
Dix-huit mois plus tard, la jeune femme est sur le point de concrétiser son objectif, alors qu’elle prendra part au Championnat U18 en Slovaquie. Chaque coup de patin et chaque coup de sifflet cachent d’énormes sacrifices. C’est donc avec une volonté de fer que la Valoise entreprendra cette nouvelle étape qui pourrait la mener aux Olympiques.
« Je suis dans la bonne direction pour atteindre mon but, mais on ne peut être sûre de rien. Je dois donc demeurer positive et travailler le plus fort possible. C’est le seul contrôle que j’ai sur la situation », conclut-elle.